Notre histoire
A la sortie de la Guerre de 39-45, l’agriculture Française est à reconstruire, sa logistique également.
Sont alors fondées, en 1945, l’ UNCAA (Union nationale des Coopératives agricoles d’approvisionnement) et l’UNCAC (Union nationale des Coopératives agricoles de céréales)
En 1955, l’UNCAC décide de se doter d’une plateforme logistique d’importance pour accompagner son développement et servir au mieux l’agriculture Française: ce sera sur la Seine en amont de Paris
EN 1950, le blé intervient pour 61% dans le prix du pain
La 1re pierre de l’édifice est constituée par le rachat, en 1955, d’une ancienne cimenterie, entièrement transformée en entrepôts-silos.
Le site de « La Grande Paroisse » voit le jour.
Stratégiquement positionné sur la Seine en amont de Paris, mais aussi au centre d’une grande région céréalière, il sera pendant des décennies le fleuron logistique de l’UNCAC.
Courant 1958, l’UNCAC créera sur le site de La Grande Paroisse un laboratoire national d’analyse dédié aux grains. Céréales, oléagineux et fourrages y seront analysés pour le compte des coopératives françaises
Agréé officiellement par le ministère de l’Agriculture le 14 novembre 1958, il réalise des analyses ayant valeur de référence contractuelle dans le domaine des céréales, oléagineux et fourrages.
Il participe à des études dans le cadre de programmes nationaux aux côtés de l’INRA, créé en 1946.
L’UNCAC achète en 1960 les installations de stockage et magasins de l’Union Commerciale de Bordeaux Bassens (UCBB) et les modernise pour porter progressivement leur capacité de stockage de 100 000 quintaux à 500 000.
L’année suivante, une structure commerciale ad hoc est créée : la Sica du silo portuaire de Bordeaux – Bassens, dont le ministre Jean Sourbet est le président fondateur.
En 1960, les travaux débutent : les bureaux s’installeront dans un ancien chais, tandis que les installations techniques et silos investiront les anciens pontons et les 1250 m d’appontements du « New Bassens » laissés par les Américains à leur départ en 1919.
En 1965, UNCAC investit dans un nouveau silo fluvial : débutent ainsi les travaux du site de Chalons en champagne – Chalons sur Marne à cette époque.
Travaux de génie civil lourds, comme le montrent ces clichés avec des silos à plat équipés de galeries de reprise.
La capacité du site atteindra 85 000 tonnes.
Inauguré en 1963 sur le Rhin, le site d’Ottmarsheim fait l’objet courant 1972 d’une première grande phase d’agrandissement avec l’implantation d’un silo vertical en béton de 12 fûts. Il voit ainsi sa capacité passer à 77 000 tonnes.
Les installations étaient prévues pour un débit de 100 To/heure, confortable pour l’époque.
Le nord de la France n’est pas en reste avec une implantation stratégique à côté de Lille : le site de Santes.
Capable de recevoir des trains, mais aussi d’expédier par voie d’eau sur tout le nord de l’Europe via le réseau capillaire des petits canaux, le site alimentera également le port de Dunkerque.
En 1970, le chantier du nouveau port de Metz est bien avancé : la darse est terminée, les acteurs de la manutention peuvent s’installer.
Seulement quelques années plus tard, les capacités de UNCAC /MAGEFI sont passées des 40 000 To originelles de 1972 à plus de 220 000 To.
Les flux céréaliers via les silos du port de Metz sont énormes : plus de 1 million de tonnes en 1978 dont 800 000 pour MAGEFI.
EN 1976, le blé intervient pour 27% dans le prix du pain
Au milieu des années 70, fort de ses 15 sites et de diverses participations, l’UNCAC (avec MAGEFI) dispose d’un maillage territorial couvrant tous les grands axes d’exportation maritimes et fluviaux : façade atlantique et méditerranéenne, la Seine, le Rhin, la Moselle, le Rhône, ainsi que les canaux du nord de la France.
Pour suivre une augmentation des exportations toujours plus importante, mais aussi répondre aux enjeux locaux de la filière maïs amidonnier, Ottmarsheim voit la mise en service non seulement d’un deuxième séchoir et d’une fosse additionnelle, mais surtout l’édification d’un silo palplanches métallique de plus de 38 000 To de capacité.
La capacité de manutention passe à 4 000 To/jour en entrée comme en sortie.
Inauguré en 1974 à la frontière Suisse, « Silo Huningue Sas » devient une filiale a majorité détenue par Invivo.
Sa hauteur de plus de 50 mètres ainsi que sa peinture blanche deviendront un point de repère aussi connu que son voisin le « PalmRain », l’un des rares ponts qui relie France et Allemagne.
InVivo renforce sa position sur la façade atlantique en intégrant les sites de Nantes, Montoir-de Bretagne et Blaye.
Opération d’ampleur, elle permet au groupe d’atteindre 1,5 millions de tonnes de capacité de stockage tout en ouvrant de nouvelles possibilités en grand export avec près de 6 millions de tonnes transitées par an.
En 2012, le blé intervient pour 5% dans le prix du pain
Les flux d’importation de tourteaux et drêches sont en croissance sur le Rhin. Silo Huningue, filiale détenue majoritairement par InVivo, lance alors en 2011 la construction du « silo 7 ».
Celui-ci permet le stockage et l’individualisation de 10 lots de 1 500 To de tourteaux, ainsi que l’entreposage de 1 000 palettes EURO associées a 1 000 m² dédiés aux « bigbags ».